De l’eau et du bonheur
On commence par « De l’eau et du bonheur », en deux longueurs. Même si le rocher n’est pas des plus sains, la grimpe est belle et soutenue.
Les cotations ne sont pas données, en tous cas. En arrivant au premier relais j’ai déjà les bras à moitié fumés. Et la seconde longueur ne va pas arranger les choses.
Deux rapides rappels nous ramènent au pied de la paroi, d’attaque pour une seconde voie : la Fissure Jaune !
La Fissure Jaune
Pour cette voie, on passe par l’attaque « rénovée » : la première longueur de « Ça bute dans l’dur » qui, bien que côtée 6a, nous semble plus simple que les deux précédentes.
La longueur en question est reconquise par la végétation, mais se laisse franchir.
Puis c’est le moment de partir dans L2, une belle fissure qui, si on en croit mon père, « rappelle le Verdon ». Le début a en effet l’air magnifique, mais assez rapidement le rythme ralenti devant les pas retors. Puis, on passe dans une zone de rocher pourri. Au relais je refroidis pas mal, et je suis de moins en moins motivé.
Puis la longueur passe dans une zone de rocher pourri avec un pas difficile, avant d’amener à un relais sur un pilier. C’est là que nous comprenons la méprise : nous avons zappé R2. Bon, ben… tant pis.
Le relais est aérien, peu confortable, et le pilier sur lequel il est placé ne m’inspire guère confiance. Je suis plus rassuré une fois de retour à R1.
Après cette longueur un peu plus corsée que prévu, nous avons notre compte, il est l’heure de redescendre au parking.