Joli secteur pour l’escalade, avec une approche très réduite si l’on prend le télécabine. La peinture noire sur les goujons n’aide pas trop à gérer le tirage (dois-je mettre une grande sangle ? Ou une courte suffira sachant que je pourrais avoir besoin des grandes plus haut ?).
Catégorie : Grande voie
L’escalade sur plusieurs (parfois beaucoup de) longueurs.
Ailefroide – Plan des Durs : Rossinante
Tiens, une petite voie TA facile, et si on y allait ? C’est ainsi que, tout guillerets, nous nous retrouvons à suivre le sentier du Sélé jusqu’au pied du pierrier. Une fois au sommet (je passe sur la montée, assez usante), nous nous équipons et, topo en main, cherchons le départ de la voie. JMC nous dit de partir à gauche d’une écaille. Sur le principe, je veux bien, mais où que l’on soit, on est à gauche d’une écaille. Finalement, nous nous rendîmes compte que le nom était marqué au pied. Règle numéro 1 : en ouvrant les yeux, ça va beaucoup mieux.
Une fois la longueur finie (avec relais sur pin, R1 ayant à priori disparu), je m’engage dans la 2ème longueur (une marche facile) jusqu’au pied de la traversée à gauche.
Là, nous avons beau ouvrir les yeux à 2, impossible de trouver les pitons du relais. Après une longue hésitation, nous choisissons d’enquiller (et merci à Ger0 de m’avoir botté le c*l dans ce moment de doute). Tout s’enchaîne — plus ou moins — à merveille jusqu’à L5, où Ger0 se démet l’épaule. L6 marque le début de la débandade : je m’embrouille entre les explications du topo, la réalité du terrain, la longueur de corde encore disponible par rapport à ce qu’il me reste à faire et mon instinct ; et finis par monter une petite gorge pourrie pour ensuite traverser une dalle expo vers un pin salvateur à une dizaine de mètres en-dessous de R7.
De là, nous atteignons la vire du septième relais où, fatigués, nous décidons de descendre par l’échappatoire tracé sur le topo… Aaaargh ! Ce qui est indiqué comme un échappatoire pédestre ne l’est pas, et il nous faudra remonter pour rejoindre le relais du 3ème rappel. Après quelques jetés de corde dans les arbres, nous arrivons dans le couloir, que nous descendons jusqu’à une grosse pierre formant abri pour une petite pause, avant de reprendre notre marche vers le bas et le repos.
Ailefroide – La Draye : Ein, Zwei, Draye
Nous nous sommes arrêtés après les six premières longueurs, et sommes redescendus par les rappels de « Laissez bronzer les cadavres au soleil », où nous avons partiellement changé les sangles des rappels (RP1, 2, 3, 5).
Après un départ pas très matinal, nous rejoignons le pied de la voie. Bonne surprise : nous sommes seuls sur tout le secteur.
Le rocher est excellent et bien adhérent, l’équipement correct : que demander de plus ? Quelques degrés de moins, peut-être, vu le cagnard… Mais sinon, pour ce qu’on en a fait, c’est une très belle voie.
Nous nous sommes certes arrêtés à la première partie, mais je ne la trouve pas si « herbeuse » et « champêtre » que veut bien le dire JMC. Ce n’est certes pas un temple de la verticalité, mais l’escalade y a été continue.
Dalle de Chantelouve : Miroir d’eau (5b+ max)
Consulter le topo sur camptocamp.
Le récit sur le blog des montagnards bretons.
Départ matinal pour cette voie de 9 longueurs annoncée 5b+ max, soit à peine en-dessous de ce que nous arrivions à faire lorsque nous grimpions régulièrement… Le challenge est intéressant.
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