Premier week-end combinant beau temps et disponibilité depuis longtemps. Nous avons donc choisi de le mettre à profit avec une bonne journée dehors.
Départ du Pont de la Valloire, entre la Ferrière et le Pleynet, puis c’est la montée vers le fond du vallon. Nous avons prévu de monter en rive droite du torrent, afin de passer par les deux chalets de la Petite Valloire.
Comme le temps n’est pas au beau fixe et que le versant où nous sommes est au soleil — contrairement au versant où se situent les chalets de la Grande Valloire — nous hésitons à poursuivre pour faire une boucle. Poussés par Jéromine, nous montons néanmoins au-dessus du chalet pour voir ce qui pourrait se cacher sur le replat qui semble s’y dessiner. Verdict : il n’y a rien, et ce n’est même pas un replat… Mais quitte à être montés jusqu’ici, nous nous disons que finalement, ça vaut peut être le coup de continuer jusqu’aux chalets de la Grande Valloire.
Donc nous y allons. Les panneaux au chalet de Foueterie disaient 30 minutes, nous en mettrons 45… À moins de courir, difficile de faire moins. S’il n’y a pas beaucoup de dénivelé, la distance à couvrir est relativement conséquente.
Nous arrivons aux chalets de la Grande Valloire, où sont visibles des autocollants, une banderole de l’ultra trail de Belledonne… Globalement le secteur donne moins envie d’y faire une pause, sauf pour profiter de la vue sur le vallon au-dessus — qui a un côté Himalayesque avec toute cette neige.
Nous attaquons ensuite la descente pendant qu’Élias, bien installé dans le porte-bébé, attaque sa sieste.
La descente nous paraîtra longue, et un obstacle imprévu viendra se dresser sur notre chemin : la traversée du Ruisseau Perdu. Il faut en effet désescalader un rocher mouillé qui, heureusement, est équipé d’un câble, puis passer à gué. Sauf que vu les récentes pluies sur Belledonne, le débit est conséquent et nous n’avons pas d’autre choix que de mettre les pieds dans l’eau bien comme il faut.
Le chemin sert par ailleurs en plusieurs endroits de déversoir aux nombreuses sources et petits ruisseaux du versant. Comme nous redescendons ça ne nous gêne pas outre mesure d’avoir les pieds mouillés, mais j’imagine qu’il en peut en être autrement des personnes qui monteraient dormir au chalet. Bref, une approche dont il faut se méfier après de fortes pluies.