La météo n’incite pas forcément à sortir, mais la rando de l’avant-veille m’avait laissé sur ma faim question ski.
Je prends donc mes planches, direction le Pleynet. Dès le parking, la neige est au rendez-vous en bonne quantité. La qualité est, elle, un peu inégale : on passe sans transition de 20 cm de profonde à de la croûte ou du béton.
Une fois parvenu au sommet du télésiège de l’Aigle, j’hésite un peu sur la suite. Le couloir a l’air bien fourni, mais la sortie semble bien plus sèche. Je tente quand même, et il me faut désormais tracer.
Pour me faciliter la tâche, je remonte en suivant une vague bosse en rive gauche du couloir où la neige est assez compacte, voire limite gelée. Les couteaux auraient été appropriés.
Plus haut, je n’ai pas d’autre choix que de continuer dans le couloir, celui-ci étant bordé de dalles. La progression à skis devient compliquée, le déchaussage s’impose. Une fois les skis sur le dos, ça va mieux : en bordure de couloir, à grands coups de pied dans la neige gelée.
Je termine rapidement la montée en repérant au passage le chemin qu’il me faudra prendre à la descente (une petite écharpe enneigée un peu plus au nord) pour regagner le couloir sans passer par les cailloux.
Une fois au col, je dépeaute rapidement et me mets en position pour descendre. Cette fois, je ne continue pas jusqu’au sommet.
Le début de la descente est assez crispant : c’est la première fois que j’utilise ces planches — tant à la montée qu’à la descente — et je manque donc un peu d’aisance. Comme, de plus, je préférerais ne pas accrocher de cailloux, je dois y aller doucement.
Ça ira un peu mieux une fois revenu au niveau des pistes — là où la crainte de cailloux s’éloigne — mais il me faudra encore quelques descentes avant d’être complètement à l’aise.
Au moins, j’ai pu descendre l’intégralité sur les skis, sans toucher une seule fois du caillou.
Max elevation: 2115 m
Min elevation: 1451 m
Total climbing: 666 m
Average speed: 1.50 m/s