Cette semaine, nous ne somme que tous les deux, aussi avons-nous prévu une petite « rando pépère ». Pensez donc, 12h dehors et un petit 1 500 m de D+, le tout après une longue période de faible activité randonnesque… Au départ, il était prévu de la faire sur deux jours avec bivouac, mais la perspective de porter tout le matos nous a fait préférer tenter le tour à la journée.
Après l’habituelle montée au chalet de l’Aup Bernard, nous prenons le sentier en direction du chalet du Vay, un balcon ascendant au milieu des rhodos et des myrtilles. Les nuages enveloppent encore certains sommets, mais on commence déjà à cuire.
En arrivant au chalet du Vay, la motivation commence à nous faire défaut, mais on choisit de poursuivre au moins jusqu’au col et d’aviser ensuite.
On descend d’une petite centaine de mètres de l’autre côté du col, vers un coin d’herbe à plat, pour pique-niquer et se faire un café. Puis, après concertation, on choisit de continuer. Quitte à être là, autant rentabiliser le déplacement…
On attaque donc la descente, et on tombe rapidement sur une hermine qui passe et repasse dans un chaos de blocs. On reste un petit moment à prendre des photos, avant de repartir. Car même si on a fait la majorité des dénivelés, il nous reste un bon deux tiers de la distance à parcourir…
C’est donc parti pour la longue descente du vallon du Veyton. Les Lacs Morêtan sont magnifiques, et des pêcheurs motivés sont installés sur les rives. On distingue, au loin, le bout du vallon, où nous devrons entamer la remontée pour revenir à l’Aup Bernard.
On finit par arriver au Lac de Périoule et au barrage du Carré, qui marquent la fin de la descente « tranquille » en fond de vallon au profit d’un sentier « dré dans l’pentu ». Une fois au niveau de la piste forestière, on fait une grosse pause histoire de récupérer des forces avant l’ultime remontée. Celle-ci, suivant la piste forestière, n’est pas des plus intéressante.
Une fois sur la crête, il ne nous reste plus qu’à re-traverser en descente vers l’Aup Bernard, puis jusqu’au parking, où nous arriverons peu avant 21 h, en ayant eu l’occasion d’observer un pic noir.