Nous avions choisi un départ tardif pour profiter des couleurs de fin de journée à la descente. Nous attaquons donc à 14h30, depuis un parking bien rempli pour un mercredi.
Nous montons jusqu’à la jonction, puis obliquons vers le Trou du Glaz.
Suite à une erreur d’itinéraire, nous ne nous retrouvons non pas sur la vire que nous souhaitions suivre, mais sur le plateau. Qu’importe, cet égarement nous permettra d’observer et de photographier une quinzaine de chamois peu farouches.
Nous remontons assez vite le vallon jusqu’à la croix, où nous entamons le thé rituel avant d’être… perturbés par le blaireau-type (pardon à nos amis plantigrades) : portable, bouteille de bière, clope, musique sur haut parleurs (sympa pour la tranquillité des autres)… La pauvre mère de famille (oui, parce que tant qu’à faire, autant donner le bon exemple à sa fille qui l’accompagne, hein !) les cumule !
Un tantinet « excédés », nous prendrons le chemin du retour (par le pas de l’Œil) en avance, passant au pied d’une aiguille rocheuse présentant deux voies courtes mais qui ont néanmoins l’air intéressantes.
Après un passage dans la brume, nous arrivons au col et à la voiture.
Petit aparté, globalement c’est assez (voire très) crade. Les gens sont vraiment des porcs… Sur le parking et le long du sentier, nous avons ainsi pu voir moult papier hygiénique, mouchoirs, emballages… C’est quoi cette mentalité d’abruti qui consiste à laisser ses merdes sur place ?