Le réveil sous la mer de nuages pose toujours question : que va-t-on trouver en haut ? Va-t-on aussi être dans le brouillard, ou dominerons-nous la grisaille devant un superbe panorama ?
Nous choisissons l’optimisme en partant pour le Granier. Départ de la cabane forestière, avec donc le soleil, puisque notre optimisme a payé. Nous montons lentement mais sûrement, sur un chemin monotone mais relativement ensoleillé, puis soudainement… plus de soleil. Le relief nous le cache durablement.
Nous continuons donc au froid et, en arrivant aux premières barres rocheuses, nous rencontrons la neige et la glace. Une partie du chemin au-dessus de la première barre est parti en glissement de terrain, ce qui fait que la partie restante est bien réduite. Gare où l’on met les pieds donc, d’autant que le manque de soleil et l’humidité ambiante rendent les blocs glissants.
En arrivant en vue du pas de la porte, nous retrouvons le soleil. Il se fait tard, et il nous reste encore plus d’une heure pour rejoindre le sommet. Nous optons donc pour le but en bonne et due forme, et trouvons un coin ensoleillé pour manger.
Le retour fut relativement pénible, monotone et long. Cette randonnée, bien que nous ne l’ayons pas trouvée très appréciable, nous aura fait prendre l’air.