Lorsque j’ai commencé à être indépendant (après le lycée), j’étais installé à proximité de ma fac et n’avais pas de voiture. Je me déplaçais donc essentiellement à pied, et prenais le bus puis le train en fin de semaine pour rentrer chez mes parents. Une forme de mobilité douce ni choisie, ni subite, mais qui me convenait bien.
Puis je me suis installé chez celle qui allait devenir mon épouse. Plus loin de la fac, et cette fois avec une voiture. Je faisais donc les trajets domicile-fac en voiture, sans réfléchir. Il a fallu attendre 6 mois à ce régime-là avant que je ne prenne pour la première fois le vélo sur les 9 kilomètres me séparant de la fac, et ce ne fut pas volontaire : un souci de pot d’échappement avait immobilisé mon véhicule. La panne fut temporaire, mais le vélo m’est resté. J’ai continué à aller à la fac en vélo (sauf les jours de gros mauvais temps), puis en stage, à mon premier travail (9 km toujours), et à mon second emploi, où je suis toujours (11 puis 13 km). C’est un mode de déplacement qui me convient bien, me maintient en forme, me réveille le matin et me permet de décompresser de ma journée le soir.
En cas de gros mauvais temps, je prends le bus qui passe en bas de chez moi et à côté de l’entreprise où je travaille ; et la voiture est un moyen de transport à titre exceptionnel (nécessité de partir en déplacement dans une direction autre que le bureau notamment).
Finalement, le vélo est devenu naturel dans mes déplacements, et je tente même de le privilégier autant que possible. Ce que je déplore, c’est que j’aie du attendre une panne pour remettre en cause la suprématie de la voiture. J’ai du (par ma passivité) attendre d’être « obligé » de prendre mon vélo par un froid matin de février (premier jour, première gamelle sur du verglas…) pour me détacher du véhicule motorisé et de l’apparent confort qu’il représente (un habitacle chauffé en hiver, qui tient au sec quand il pleut…).
Le petit mot de la fin (mais en image, crédits) :